Je réagis vivement à l’information communiqué ce matin par la presse :
L’entreprise angevine KOLMI, Spécialisée dans la fabrication de masques chirurgicaux et de « dispositifs médicaux » non-tissés à usage unique, est obligée de licencier après avoir perdu le marché des hôpitaux français, contre une entreprise… chinoise !
Cette situation est sidérante ! Comment l’Etat peut-il accepter de mettre encore un peu plus en difficulté les entreprises françaises au profit d’entreprises chinoises ? Comment peut-on promouvoir le « Made in France » d’une main et rejeter les entreprises du territoire au simple prétexte fallacieux de gagner quelques centaines de milliers d’euros ?
Cette approche à courte vue est une faute politique impardonnable qui n’est pas de nature à rassurer les entrepreneurs et chefs d’entreprises français. Si l’Etat ne montre pas l’exemple, comment espérer que notre économie redémarre ?
Comme le rappelle le PDG de l’entreprise KOLMI, si l’on intègre le coût généré par les licenciements et le manque à gagner en terme de charges sociales, de TVA et de droits de douane, l’Etat est largement perdant…
L’Etat, les administrations et les collectivités n’ont-ils pas un rôle de promotion et de protection des entreprises françaises ?
Ce nouvel épisode doit inciter l’ensemble des acteurs publics à intégrer des critères sociaux et environnementaux dans ses appels d’offre et arrêter de ne considérer que le moins disant ! Il en va de la survie de notre économie.