Je me réjouis des conclusions des rapports de la commission de dialogue faisant une série de recommandations sur des points importants du projet actuel.
Il est bien que le projet soit redessiné pour que son emprise et l’impact sur les surfaces agricoles soient moindres. Je salue également le fait qu’il faille revoir les mesures prévues pour compenser la destruction de la zone humide.
Pour être complet, la révision de ce projet me semble également devoir intégrer l’alternative que représente l’aéroport d’Angers-Marcé par rapport à l’aéroport Nantes-Atlantique existant.
De fait, la sous exploitation chronique d’Angers-Marcé pourrait-être compensée en accueillant le trafic des vols charters, actuellement au départ de Nantes-Atlantique. Ces vols non réguliers de tourisme apporteraient une activité salvatrice à l’équipement angevin, tout en soulageant d’une manière importante l’aéroport actuel de Nantes.
Il apparait donc que toutes les alternatives n’ont pas été prises en compte dans le projet actuel ! Les demandes de précisions de la commission de dialogue pourraient permettre l’exploration de nouvelles voies…
Vous, vous allez devoir rendre des comptes! 😀
Faudrait déjà qu’on nous explique clairement, pour qu’on comprenne bien, pourquoi cette obsession maniaque de la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes dans une région qui en compte déjà une dizaine, en quoi la construction d’un aéroport de plus entraînerait mécaniquement une augmentation de la fréquentation (c’est pas parce qu’on augmente l’offre que la demande suit automatiquement, j’ignore si les socialistes sont au courant) et en quoi ça impliquerait des retombées économiques réelles et pas supposées. Au lieu de présenter un projet qu’on affirme nécessaire en démontrant cette nécessité à grands coups d’arguments biaisés et sans jamais vouloir discuter du bien fondé de ceux ci et en présentant le projet comme inéluctable et-y’a-pas-à-revenir-là-dessus-tu-la-fermes-c’est-nous-qu’on-commande. Alors, effectivement une fois que tout ça sera éclairci on pourra songer à réfléchir sereinement, et pourquoi pas à envisager des alternatives moins coûteuses. Malheureusement, vu les connivences d’intérêts qu’on subodore entre les décideurs politiques et les constructeurs ce débat est encore loin, très loin de pouvoir se tenir, d’autant que désormais bien peu nombreux sont ceux qui pensent pouvoir faire confiance aux promoteurs du projet.
La situation reste donc la meme qu’avant, avec une bande de socialistes échevelés et hystériques qui hurlent « Feu vert! Feux vert! » et les hippies (ou punks-à-chiens ou chemises vertes ou ce que vous voulez) retranchés dans leur bocage qui désormais refusent tout dialogue.