Le gouvernement a donc pris la décision de ne pas faire l’aéroport de Notre Dame des Landes. Don’t acte.
Il faut maintenant décider de l’avenir de ces centaines d’hectares gelés depuis plusieurs dizaines d’années en vu de cet aéroport. Afin de restaurer un état de droit, il est urgent d’en faire sortir les Zadistes qui occupent illégalement ces lieux. Si les évacuations sont en cours, je regrette la manière dont le gouvernement s’y est pris… 2 exemples de dysfonctionnements :
- L’annonce de la suspension définitive du projet a été faite en Janvier 2018, laissant jusqu’à fin Mars aux Zadistes pour quitter les lieux avant expulsion. Durant ces 2 mois, rien n’a été fait pour étudier sereinement des projets alternatifs possibles. Il a fallu que les évacuations s’enlisent pour que Edouard Philippe propose enfin l’ouverture de négociations… un non sens total !
- Au début des opérations d’évacuations par les forces de l’Ordre, il y a avait une centaine de Zadistes présents sur la Zone. Une semaine plus tard et malgré la présence de 2 500 gendarmes, plus de 700 personnes étaient présentes sur la Zone… Pourquoi avoir laissé entrer ces opposants ?
Cela dit, revenons sur la question des projets agricols alternatifs négociés avec le gouvernement. Sur le principe j’y suis plutôt favorable. Toutes ces terres agricoles sont bien adaptées au développement de tels projets. Il faut savoir faire confiance à des jeunes qui ont le souhait de développer un projet qui réponde à leurs aspirations profondes. Un impératif cependant, que cette terre, mise à disposition, leur soit louée ou vendue, afin de respecter les agriculteurs installés, qui, eux, doivent faire face à des charges foncières souvent lourdes. Il ne pourrait donc être question que l’Etat fasse cadeau de ces terres agricoles à ces Zadistes, fussent-ils en voie de « normalisation ». Il en va, sur ce point aussi, de la crédibilité de l’Etat.