Après l’horreur des attentats de Paris puis de Bruxelles, le président de la République a souhaité modifier la constitution afin d’instaurer la déchéance de nationalité. Déchéance de nationalité qui est déjà permise par la loi (ce qui rend inutile la modification de la constitution) et possible uniquement pour les binationaux car il n’est pas permis de rendre un citoyen apatride !
Le propos de ce billet n’est pas, Cependant, de prendre position pour ou contre, mais de dire que ces mesures ne résoudront en rien les causes du développement des candidats au djihad sur notre territoire ! La raison principale de la multiplication des départs pour la Syrie ou ailleurs vient de notre incapacité à proposer des raisons de se dépasser et d’être fier de son pays.Si la majorité des terroristes de Paris et Bruxelles sont des jeunes français, nés et élevés en France, cela traduit l’échec total de notre politique d’intégration. La seule question qui vaille est donc : comment faire en sorte que les jeunes français soient fiers de leur pays et souhaitent se dépasser pour participer à son développement et son rayonnement ?
La réponse n’est pas dans la déchéance de nationalité, ni dans la perpétuité réelle, mais dans la fierté que nous avons ou non de notre histoire, de notre civilisation, de notre culture, de nos traditions. Comment donner à aimer la France alors que depuis 40 ans nous renions notre histoire, nous avons honte de nos racines et sommes incapables d’assumer notre culture et défendre nos lois, notre mode de vie. Au nom du multiculturalisme, de la mondialisation et de la construction d’une Europe technocratique ultralibérale, nos dirigeants sont allés de renoncements en renoncements, jusqu’à mettre la France à genou devant les islamistes en guerre contre notre civilisation. Car comme le rappelait David Cameron le 5 Février 2011, « ces actes de terrorisme sont dus ni aux inégalités, ni à la pauvreté, ni aux injustices qui nourrissent l’Islamisme radical mais bien l’affaiblissement de notre identité collective. »
Alors que décidons nous maintenant ? de vivre debout ou de nous soumettre ?