Quelques jours après cette terrible vague d’attentats qui a bouleversé la France, l’Europe et le monde, que dire ?
– Redire mon indignation et ma révolte face à cette barbarie. Ré exprimer ma douleur et ma compassion en pensant à ces 19 victimes et leurs familles.
– Rendre un hommage fort et sincère à tous les policiers et gendarmes qui ont, une fois de plus, risqué leur vie pour défendre notre pays et son peuple agressé.
– Appeler de mes vœux que cette formidable unité nationale et mobilisation dont la France est témoin se poursuive. Plus de 3 millions de personnes qui se lèvent pour défendre la liberté d’expression et les valeurs qui font notre nation, cela est historique. Mais qu’en sera-t-il demain ?
Cela dit, il convient maintenant d’aborder le fond du problème.
La France est confrontée à une guerre d’un nouveau genre, une guerre de civilisation voulue par les islamistes radicaux. Nous payons là 30 ans de renoncements successifs. Renoncement à nos racines judéo-chrétiennes ; renoncement aux principes éducatifs de bases et à la transmission ; renoncement à faire respecter nos lois et nos valeurs. Renoncements accompagnés et encouragés par la culture de la dérision, du non-respect, de l’insulte, voir du blasphème. Non la liberté d’expression, valeur fondamentale de notre société, n’autorise pas tout et n’exclut pas le respect des religions, de la différence, de l’autre. Sans ce respect de base, pas de vie en société possible !
Face à ces menaces terroristes, il nous faut cependant éviter 2 écueils.
– Faire l’amalgame dangereux entre islamistes radicaux et musulmans. Oui, une majorité de musulmans vit sa religion dans le respect des valeurs de la France ; et nous devons les y encourager. Mais oui, la France compte en son sein plusieurs milliers (de jeunes) d’Islamistes que les gouvernements successifs ont refusé de voir, malgré les nombreux signaux d’alertes qui se multiplient depuis plus de 10 ans. Ces islamistes détestent la France et ce qu’elle représente. Ils abhorrent nos renoncements à nos valeurs fondatrices et considèrent la France comme lâche, pleutre, faible et mécréante. Cela n’étant que le résultat de la faillite morale dans laquelle les politiques de gauche nous ont conduits.
– Le 2e écueil serait de ne pas prendre les mesures qui s’imposent. L’urgence est d’arrêter d’accepter que la France soit bafouée, piétinée et insultée impunément par une minorité. Sur ce point il nous faut instaurer une tolérance zéro. Interdisons les groupes de musique qui appellent à « baiser la France », « tuer la police », « violer les salopes » et autres appels à la haine et à la violence. Refusons les zones de non droit dans lesquelles ni la police, ni les pompiers ne peuvent se rendre. Cessons d’accepter que des pans entiers de l’histoire de France soient passés sous silence au prétexte de ne pas choquer certaines personnes. Il faut également arrêter de faire preuve d’angélisme et appeler un chat un chat, sans peur du politiquement correct. Nos ennemis doivent être identifiés avec précision (on estime à 2 000 jeunes islamistes revenus de Syrie, d’Irak ou d’ailleurs et prêts à faire le Djihad en France). Il ne me choquerait pas de déchoir de la nationalité française les Islamistes radicaux qui reviennent pour le Djihad en France (sachant qu’ils ont tous une double nationalité). La place manque ici pour développer toutes les autres mesures qui pourraient être prises, dont la nécessité d’augmenter les forces de l’ordre (police, gendarmerie et militaires).
Pour conclure, et en complément des mesures coercitives qu’il est nécessaire de prendre, rien ne pourra être durable si nous ne mettons pas en place une politique culturelle et d’éducation qui redonne envie à tous nos jeunes (quelle que soit leur origine) d’aimer la France et d’en être fier. Pour cela nos politiques doivent donner l’exemple… et être, eux-mêmes, fiers de servir leur pays. Oui la France est un grand et beau pays qui a une place particulière dans le monde. Alors arrêtons la repentance systématique et aimons la France avec toute son histoire (malgré ses pages sombres), ses valeurs, ses racines. Libérons les initiatives et l’esprit d’entreprendre, faisons confiance, reconnaissons le droit à l’erreur… Bref redonnons envie de la France, parce qu’une autre France est possible !
Une analyse toujours aussi basique et primaire. Je n’ai même pas envie d’argumenter tant votre haine est grande envers « la gauche » et obscurcie le reste du jugement.
Les gens qui parlent simplement de problème compliqué sont souvent des gens qui se foutent de votre gueule.
Merci Maxence pour cette analyse. Je n’y décèle aucune haine mais au contraire des pistes de réflexions constructives pour notre pays. Bravo pour cette prise de position.
Quand vous écrivez : « Cela n’étant que le résultat de la faillite morale dans laquelle les politiques de gauche nous ont conduits. »
Je pense que les hommes politiques au pouvoir depuis 40 ans, quelles que soient leurs appartenance en terme de parti, ont favorisé (à gauche) et laissé s’installer (à droite) ce que vous nommez « les politiques de gauche ».
C’est le constat amer que l’ont peut faire aujourd’hui.
Il y a donc du pain sur la planche pour remonter la pente. Bon courage !
Merci, Il est en effet temps d’avoir à nouveau les pieds sur terre et le regard vers le ciel unique but de notre espérance.(on va tous mourir un jour)
Il faut remettre au goût du jour nos valeurs judéo chrétienne et donner à notre jeunesse une envie d’aimer notre pays.
Car c’est l’athéisme qui est le ferment du djadisme…
Bravo Maxence pour cette analyse.
Bon courage. A bientôt le plaisir de se rencontrer lors de prochaines réunions.
Gilles MARTIN
Bravo pour cette analyse. Transmettons notre langue, notre histoire, notre culture et globalement ce que nos aïeux ont élaboré, expérimenté et amélioré pour en faire cette France éprise de liberté et de fraternité. Notre éducation défaillante produit des individus hors sol, aimantés par des valeurs d’intolérance, d’anticléricalisme, de fanatisme. Sachons affirmer nos traditions, notre histoire, notre drapeau, nos savoirs.
J’ai beaucoup aimé votre analyse, mais je rejoins l’analyse aussi de Mr J.Ray, qui élargit la responsabilité aux gouvernements de droite…qui ont précédé le gouvernement actuel. Je trouve que la droite n’a pas assez de courage, pour défendre les valeurs que nos ancêtres ont défendu parfois avec leur sang. Rappelons-nous la guerre de Vendée…Il n’est pas question d’un retour à la monarchie, mais la République doit se montrer irréprochable dans ses actes. IL ne suffit pas d’en faire l’éloge, les actes doivent suivre…vous le dites très bien à propos de Charlie Hebdo.
Merci pour votre commentaire. Notez bien que je parle de politiques de gauche et non de politique de la gauche !!! C’est une nuance qui me semble avoir son importance car précisément la droite n’a pas toujours été exemplaire sur ces sujets. Bien à vous
Bravo Maxence pour cette prise de position,
Je la partage bien sûr et la complète au risque d’écorner le politiquement correct.
Le défie qui nous est posé est : »être ou ne pas être Charlie » après ces crimes abominables à caractère religieux et fanatiques.
Au risque de déplaire, je ne me sens pas Charlie et ce, pour trois raisons :
-Rien n’interdit la liberté de la presse en France, y compris celle caricaturer- si ce n’est dans la limite de ne pas inciter à la haine et à la discrimination, notion floue qui produit facilement le « deux poids deux mesures »,
-La liberté n’exclut pas la responsabilité et le respect, ce qui n’a jamais été le cas de Charlie hebdo, caricaturiste ‘à charge’ contre les catholiques et les musulmans à tel point que plus personne ne lisait ce torchon sauf les intérressés (islamistes radicaux),
-« Charlie » en tant que prise de position contre l’Islam donne de notre pays une image détestable dans les pays arabo-musulmans, contrées où résident cependant nos intérêts et notre géopolitique (francophonie).
Bien à toi
Pascal