Avec le quotient familial, pour un même revenu, une famille avec enfants paye moins d’impôt sur le revenu qu’un célibataire. «La philosophie du quotient familial, c’est de tenir compte du niveau de vie, différent dans les deux cas, pour calculer l’impôt », explique, au Figaro, Jacques Bichot, président d’honneur de l’Union des familles en Europe.
Concrètement, un ménage avec 2 enfants divise son revenu fiscal annuel, 60.000 euros par exemple, en trois parts , soit un taux d’imposition à 14 %. Par comparaison, un célibataire subirait un taux de 30 % sur son revenu de 60.000 euros.
Compte tenu du fait que le niveau de vie du foyer diminue en proportion que le nombre d’enfants augmente, il est justice que ces familles soient soutenues par l’Etat. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car les enfants sont l’avenir de la France et qu’ils participent à la vitalité du pays. Les familles qui font le choix d’avoir des enfants, malgré la charge financière objective que cela représente, participent donc davantage à la vie économique et sociale, créant ainsi de la richesse pour tous.
Le quotient familial est donc bien une mesure de justice et non une aide sociale.