En cette journée nationale de mobilisation des agents des EHPAD, j’apporte mon soutien à ces femmes et ces hommes qui consacrent leur vie aux plus fragiles. Ils font preuve d’un dévouement, d’une humanité et d’une patience remarquable. Bien que leur métier soit une réelle vocation, cela n’est pas une raison suffisante pour ne pas entendre leur souffrance ; Ils sont souvent usés physiquement et nerveusement, tant l’augmentation de la dépendance devient de plus en plus lourde.
Cette dépendance nécessite plus de moyens et de reconnaissance des agents. L’Etat ne peut rester sourd à ces évolutions, surtout quand les plus de 80 ans vont prendre une part de plus en plus grande (près de 15% de la population) !
Le gouvernement vient d’annoncer une enveloppe supplémentaire de 160 millions d’euros en 2018, ce qui, sur le fond est une bonne nouvelle, même s’il ne faudrait pas qu’il s’agisse uniquement d’effets d’annonces… Attendons de voir ce qui sera, effectivement, débloqué par l’ARS.
Dans l’attente d’une prise en compte de l’urgence de la situation par l’Etat, charge aux différents établissements de proposer des organisations de travail les plus pertinentes possibles et permettant une meilleure harmonisation entre vie familiale et vie professionnelle, ce qui n’est pas toujours le cas, reconnaissons-le !