La visite éclaire du Pape François ce 25 Novembre, à Strasbourg et Bruxelles, fut un grand moment pour l’Europe tout entière. Ce pape non européen, est venu nous donner sa vision de notre Europe et son Espérance dans l’avenir de notre continent.
Malgré une vraie volonté de construire la paix entre les peuples et de promouvoir la dignité de la personne, le pape regrette cette Europe Grand-mère, non plus féconde ni vivante. Il regrette cette Europe de la solitude dont les racines judéo-chrétiennes sont si peu enracinées dans ce qui fait son histoire et sa singularité. Il regrette enfin cette Europe qui semble avoir perdu ses grands idéaux qui l’ont inspiré, au profit de la technique bureaucratique de ses institutions.
Le Pape François nous invite à nous ressaisir afin de répondre à la grande mission à laquelle nous sommes appelés, prendre soin de la fragilité des peuples et des personnes. Prendre soin de la fragilité veut dire Force et tendresse, lutte et fécondité au milieu d’un modèle fonctionnaliste et privatisé qui conduit inexorablement à la culture du déchet.
Permettre à l’Europe une nouvelle jeunesse et une fécondité espérée, c’est en quelque sorte garder la mémoire de son histoire et de sa culture et être résolument tournée vers l’Espérance.