Le gouvernement nous promet, la main sur le cœur, qu’il fait tout se qu’il peut pour faire les économies dont la France a besoin ! Il nous parle même de rigueur budgétaire, malgré les déficits publics qui se creusent chaque année un peu plus (88 milliards prévu en 2014 !!). Sur le quinquennat en cours on prévoit un creusement de la dette de l’ordre de 400 milliards d’Euros…
Aucune mesure d’économie sérieuse n’a été prise depuis 2 ans et demi. La rigueur dont parle le gouvernement ne concernant ni les réformes structurelles, ni les réelles mesures d’économies mais bien l’augmentation drastique des impôts sur les ménages et les entreprises ; + 40 milliards. La dernière mesure en date concerne la modularisation des allocations familiales pour un gain estimé à 100 millions d’Euros… bien faible gain alors même que d’importants gisements d’économies réelles existent. Quelques exemples simples :
Suppression des 35h : 15 milliards
Ré-instauration du jour de carence pour les fonctionnaires : 800 millions. (supprimé en 2012 par F Hollande)
Suppression de l’AME : 800 millions
Suppression des 20 CESERE : 250 millions
Suppression de l’abattement fiscal supplémentaires de 7 650 € aux 36 823 journalistes : 60 millions
Ces quelques exemples nous montrent que les mesures idéologiques prises par le gouvernement ne sont pas celles qui rapportent le plus et qu’il serait temps de prendre, enfin, les vraies mesures dont la France à besoin, d’urgence.
OK – D’accord sur les points soulevés.
39 HEURES hebdommadaire et Retraite à 68 ans.
La pénibilité doit être réexaminée, car j’ai l’impression qu’avec les ajustements cela devient l’usine à gaz.
Concernant l’emploi des fonctionnaires à vie – une réforme flexible de leur statut est indispensable selon les besoins catégoriels.
1) Un contrat type « militaires » 15 ans avec départ négocié par une petite rente –
2) 25 ans puis même système négocié selon la période.
3) possibilité à l’issue des contrats d’entrer dans le Privé ou de continuer avec bilan des compétences acquises certifié par l’administration comme certificat de travail justificatif .
4) les rentes proportionnelles acquises au cours du service le sont à vie sans remise en question.
Je crois qu’une étude actuarielle sur le sujet mériterait de mesurer le coût d’un fonctionnaire type actuel, embauché à vie jusqu’à son décès avec la rémunération moyenne du travail effectué jusqu’à son départ à la retraite. Ensuite le coût d’une retraite sans activité en variable moyenne avec l ‘espérance de vie en augmentation croissante. Les surprises budgétaires actuelles seront colossales – Comment voulez vous établir un budget prévisionnel ?
Je suis partisan de la retraite universelle par Points pour tous,
complétée par les placements individuels complémentaires personnels responsables (type ass. vie ou autres) dont 25 % seraient déductibles fiscalement pour la récompense de l’effort consenti.
Entreprises: l’emploi à vie dans la même fonction est terminé par suite de l’évolution permanente qui remet sans arrêt en question les situations du monde qui bouge et en plus avec l’application de la révolution numérique pour laquelle les anglo- saxons ont pris de l’avance avant nous .Tout est à revoir (excit les syndicats gauchistes archaïques datant de 1945 qui n’ont rien compris)La formation permanente d’adaptation dans les entreprises innovantes doit être une charte obligatoire dans le contrat de travail conclu entre l’employeur et le salarié qui dans une forme de capital-travail doit y trouver également un interêt participatif en contre partie d’interessement.
Si l’on en reste à la compilation des acquis sans vouloir s’adapter aux mouvances du temps (vive les paysans)le chômage ne sera jamais résolu, les entreprises performantes feront leurs valises.
Vous avez raison pour la retraite à points, c’est LA solution qui permet d’apporter plus de justice et de souplesse. Cela permet aussi de sortir de la problématique l’âge de départ à la retraite qui est un faut problème.
Bonne aussi également que celle d’un contrat de 15 ans pour la fonction publique.
Merci de contribuer à la réflexion.