Je suis Triste d’apprendre la fermeture des Ardoisières de Trélazé, même si cela était inévitable, compte tenu de la raréfaction du filon. Ce filon d’ardoise qui est exploité depuis 1406 (oui 6 siècles…) ne pouvait être éternel. Comme l’indique Philippe DUFOUR, le DG des Ardoisières de Trélazé au Figaro : « Notre ressource est tarie, la nature nous a donné tout ce qu’elle avait… » .
Il n’est donc pas nécessaire de rêver, ou de demander un moratoire illusoire ! La seule chose possible (et qui perdure pour quelques années) c’est l’exploitation des chutes d’ardoises valorisées pour l’aménagement des jardins.
Cette fermeture pour définitive qu’elle soit n’en demeure pas moins un choc pour les 153 salariés concernés et les anciens salariés des Ardoisières qui sont encore très attachés à cette entreprise pour laquelle ils ont tout donné pendant des dizaines d’années ! j’ai donc une pensée particulière pour celles et ceux qui ont fait la réputation et la notoriété des ardoises de Trélazé. C’est bien tout un pan de l’histoire de Trélazé mais également des quartiers St Léonard et Justices d’Angers qui tombe !
la fin de 6 siècles d’histoire est toujours une étape difficile et un choc pour les acteurs concernés. Rien ne sert cependant de rester rivé au passé. Il convient à la commune de Trélazé, et à la prochaine équipe municipale, d’inventer une nouvelle histoire autour de l’ardoise mais sans l’exploitation…