Le mouvement breton des bonnets rouges me semble aller bien au delà des portiques ‘Ecotaxe. Il traduit d’avantage le désarroi et le désespoir d’artisans, de commerçants et de chefs d’entreprises , rejoint par leurs salariés, qui n’en peuvent plus du matraquage fiscal.
Matraquage fiscal qui, devenant confiscatoire, empêche une part croissante de la population de vivre dignement de son travail.
En 2013, comme en 1675 lors de la Révolte des Bonnets rouges, ce sont les mêmes raisons qui poussent nos compatriotes à se lever : le travail – leur travail – « qui est pour eux source et synonyme d’identité et de dignité. Le sursaut salvateur de leur identité et de leur dignité est sans doute ce qui explique le mieux leur soulèvement et leur forte détermination » comme le précise l’évêque de Vannes, Mgr Raymond Centène, apportant son soutien à cette mobilisation.
Le gouvernement devrait prendre très au sérieux ces levées populaires car la révolte gronde et l’histoire de France nous a montré qu’il est difficile d’arrêter le peuple français en colère…