Dans son livre La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008), Vincent Peillon écrit : « (…) 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un évènement méta-historique, c’est-à-dire un évènement religieux. La révolution implique un oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi . »
En septembre 2012, le ministre de l’éducation nationale déclare au JDD : « Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix. » Tout est dit sur l’idéologie qui pilote la politique d’éducation du gouvernement !